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Mascarilla. Musée historique. 2014.

 

La première mission s’est déroulée dans la communauté de Mascarilla dans les Andes, communauté Afro Equatorienne. La population de cette communauté est issue de la déportation d’Africains au 18ème siècle dans le cadre de l’esclavage. Aujourd’hui, face aux problèmes socio-économiques de cette population, les femmes de la communauté ont fondées grâce à l’intervention de M. Ghysselinckx, un belge venue s’installé en Equateur il y a plus de 25 ans, la fondation GAEN qui vise à « réintégrer » la culture africaine. Cette fondation permet l’élaboration de projets. L’un des projets développés par cette fondation fut la conception de masque africain. Suite à la découverte d’un masque très ancien M. Ghysselinckx a proposé aux femmes d’en fabriquer d’autre sur le même modèle et leur inculquant ses connaissances en poterie. Ce projet de masques n’est pas le seul à avoir été proposé par M. Ghysselinckx. Il y a quelque année il avait proposé la construction d’un musée historique qui consiste à la restauration d’ancienne ruine d’un moulin à canne à sucre. Les projets architecturaux alors proposés par le gouvernement n’ont pas satisfait les attentes des habitants. Ils proposaient le bois comme matériau principale. Cependant, le bois n’est pas présent dans la région. J’ai proposé de construire le musée en terre, qui est le matériau traditionnel utilisé en Afrique. Il m’a semblé que ce matériau correspondait à ce que Fréderic Bonnet, architecte, dans le cadre de l’architecture des milieux appelle « ancre et passeur » en ce sens où la terre est ce qu’elle est en tant que matière et renvoie à la culture du continent d’origine l’Afrique. Ce projet a ainsi pu susciter l’intérêt de la population. Mon voyage dans la région d’altiplano de Bolivie et les recherches faite par Craterre m’ont alors permis d’établir une manière de réaliser le projet. Il m’est cependant apparut que les constructions en terre crue pouvait poser problème aux habitants. Toutes les habitations du village de Mascarilla sont construites en béton. En effet les impératifs économiques poussent les habitants à privilégier le matériau le plus durable dans le temps. Tout en m’inspirant du fait que Francis Kéré, architecte, n’hésite pas à injecter 10% de ciment dans les briques en terre crue pour convaincre la population burkinabè, je propose de mélanger du ciment à la terre.

Village de Mascarilla

Place centrale de Mascarilla

Vallée del Chota dans laquelle se trouve la village de Mascarilla

Masques fabriqués par les membres de la fondation GAEN

Préparation de la terre servant à faire les masques

Ruine du moulin à canne à sucre

Proposition faite par le gouvernement

"Casa Cancha" dont les murs sont construits en pierre et en adobe

"Mojinete truncado" qui est la toiture traditionnelle en "Quincha" dans la ville de Tacna au Pérou

Boue

Fibre végétale

Planche de bois

Poutre en bois

Mur en

adobe

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